Société FTP LABO : De la graine d’innovation « made in Nîmes »!

Nouvelle étape dans la série municipale, qui pourrait s’intituler “à la recherche de nos brillants d’entrepreneurs“. Après “Jean-Paul Fournier chez Créajeux“, le maire de Nîmes, accompagné de quelques compagnons de l’hémicycle, a visité les locaux de la société FTP Labo, située dans la zone industrielle de Saint-Cézaire. Une entreprise “innovante” et presque unique au monde… La société spécialisée en mobilier urbain, notamment la fabrication de tringles plastiques servant à lier les affiches publicitaires des panneaux déroulants, est l’une des deux sociétés au monde à réaliser ce type d’activité !

Le marché a été flairé il y a dix ans, par David Tebib et Laurent Pumiglia, alors fournisseurs de produits d’entretien. “Il n’y avait qu’une entreprise sur le marché. Les prix étaient bien sûr exorbitants (…) Nous sommes arrivés et nous avons, si l’on peut dire, ‘cassé’ le marché“, nous confie Laurent Pumiglia.

Après les galères financières, que peuvent connaitre ces jeunes directeurs de S.A.R.L, les entrepreneurs sont parvenus à se faire depuis deux ans, une véritable place sur le marché des panneaux publicitaires. “Nous avons déposé des brevets internationaux. Nous en avons déposé un autre, qui devrait voir véritablement le jour d’ici 2014“, atteste Laurent Pumiglia. Comme disait le groupe Elmer food beat : le plastique c’est fantastique !

“Nous avons des marchés en France, en Australie, à New York“, ajoute de son côté David Tebib, qui précise travailler principalement pour les entreprises “Cemusa” “Clear Channel“, “Decaux“. “Cela signifie que si nous allons à New York, il y aura un petit peu de Nîmes…“, plaisante fièrement Jean-Paul Fournier.

Cinq personnes sont actuellement embauchées dans la structure nîmoise, qui fait régulièrement appel à des intérimaires lors des livraisons des bobines de plastiques. FTP Labo fait fabriquer ses produits en Asie, plus précisement au sud de Shanghai (Chine). “Ce n’est pas pour des raisons de coût du travail. Le transport nous revient extrêmement cher. C’est pour le savoir-faire. Ils étaient les seuls à nous fournir un grande quantité de plastique, avec des bords collants. Nous avons essayé de les produire en Italie, ça n’a pas marché“, assurent les chefs d’entreprises.

Dans notre contexte de mondialisation, l’innovation reste la clef de la croissance nîmoise, tandis que de l’autre côté de l’Oural, les ateliers du monde aiguisent leur savoir-faire. FTP Labo, un bel exemple de l’évolution de l’économie internationale.

Article de Coralie Mollaret de www.objectifgard.com

coralie.mollaret@objectifgard.com

11 févr. 2013